Nous avons besoin d'un retour à la raison, pas de coups de menton ou d'interpellations – le compte Twitter du ministre de l'intérieur est un festival d'interpellations et de saisies de stupéfiants inférieures à dix grammes : voilà qui nous tirera d'affaire ! Heureusement qu'on ne compte pas sur lui pour régler les problèmes et que les procureurs de la République – comme celui de Lille – consacrent des moyens d'envergure à mener de vraies enquêtes de police judiciaire pour démanteler les réseaux !
Cela, vous ne pouvez pas le savoir en écoutant le ministre de l'intérieur, mais en consultant les travaux de l'INHESJ ; des universitaires du CESDIP, qui est le seul laboratoire du CNRS engagé sur ces thèmes ; et de tous les autres universitaires qui, dans les facultés publiques, travaillent sur les questions de sécurité et de justice et mériteraient d'être beaucoup plus sollicités.