Monsieur Le Fur, je suis vraiment désolé que vous ayez interprété mes réponses comme exprimant le mépris. Je vous assure que ce n'est pas le cas. Tout au long des travaux en commission spéciale, où de nombreux députés étaient présents, j'ai essayé d'écouter les oppositions, de parvenir à des compromis, d'accepter des amendements provenant de tous les groupes. De mémoire, sur les 600 amendements examinés en commission, 200 ont ainsi été adoptés.
Je ne suis ni dogmatique, ni technocratique : je viens du terrain, tout comme vous. Lorsque je vous réponds, je m'efforce de vous donner le plus possible d'éléments factuels, tels que je les ai moi-même reçus des excellents administrateurs de l'Assemblée nationale, avec lesquels nous travaillons sur le fond et qui font preuve d'une technicité exceptionnelle quel que soit le sujet. J'essaie de le faire dans le respect de notre institution, en toute indépendance, sans faire primer l'opinion de mon groupe ou du Gouvernement. Si vous avez cru à du mépris de ma part, je vous prie de m'en excuser ; mais je vous assure que je respecte vos opinions, vos propositions, et que je les écoute toujours avec la plus grande attention.