J'entends parfaitement les impératifs d'urgence sanitaire, tout comme la nécessité d'inscrire durablement une culture du risque sanitaire, de même que les arguments, légitimes, selon lesquels, en l'absence de solution scientifique fiable à ce jour, nous devons nous doter d'outils juridiques nous permettant de répondre efficacement à toute nouvelle dégradation de la situation. Je rappelle seulement un fait, monsieur le secrétaire d'État : en six mois, quatre textes relatifs à l'état d'urgence ont été adoptés. N'est-ce pas la preuve que le Parlement est tout à fait en mesure de se réunir, de débattre et de parvenir rapidement à un compromis ?