Je souscris totalement à ce que vient de dire M. Brindeau et je souhaite revenir à mon tour sur la situation que nous connaissons dans l'hémicycle à cet instant. Nous sommes en train d'examiner la prorogation d'un régime dérogatoire du droit commun pendant que le ministre de la santé préfère les plateaux de télévision pour annoncer de nouvelles mesures aux Français qu'il ne juge pas utile de nous présenter, mesures que nous découvrirons lors de la prochaine suspension de séance ou qui nous arrivent au compte-gouttes par le biais de nos attachés parlementaires et de nos messageries électroniques. Cette situation est paradoxale, et ce sont des façons de travailler plus qu'insatisfaisantes qui ne sont pas à la hauteur de cette crise sanitaire. C'est également pour le moins méprisant à l'égard des parlementaires.