J'appuie les propos qu'ont tenus M. Blanchet et d'autres parlementaires. Pourquoi des députés déposent-ils des amendements de suppression de l'article 1er ? Parce que, dans certaines catégories de la population, la cocotte-minute est près d'exploser. Des députés, dont je fais partie, ressentent de besoin de faire part au Gouvernement de ces tensions qu'ils constatent dans les territoires.
Si je me range aux arguments de M. Christophe Blanchet, c'est parce que j'aurais aimé, monsieur le secrétaire d'État, que le protocole que les représentants des discothèques ont proposé soit examiné par le ministère de la santé et qu'il soit expérimenté dans certains territoires.
Madame Dubost, naturellement, une discothèque en période virale intense ne peut pas accueillir du public de la même manière qu'en période normale. En revanche, à partir du moment où on a réussi à encadrer une ouverture minimale des restaurants et des bars, il doit être possible d'en faire autant pour les discothèques. Tel est le sens des propos de M. Blanchet et telle est la demande des gérants de discothèques.
Je pense à un jeune dirigeant d'entreprise de Fougères, qui a acheté sa discothèque en février ou en mars. Il n'a toujours pas pu ouvrir.