Vous n'êtes pas la seule. Elle n'est pas, du reste, réservée aux jeunes. Tout le monde est concerné. Le protocole proposé, dès le mois de juillet – j'insiste sur ce point – , par les gérants de discothèque, qui n'a pas été examiné par le ministère de la santé, est très clair. Il prévoit la prise de température à l'entrée des clubs, la vérification de la pièce d'identité et le recueil d'un numéro de téléphone ou le téléchargement de l'application StopCovid. De plus, les personnes entreraient par groupes de connaissances – si vous répondiez à mon invitation, chère collègue, nous entrerions donc à deux – , elles s'installeraient à la même table où elles passeraient la soirée, consommant un verre et dansant autour de leur propre table, la piste de danse étant condamnée – autrement dit, chère collègue, nous aurions passé la soirée ensemble sans nous mélanger à d'autres groupes.
C'est le même protocole que pour les bars, même si les choses deviennent incompréhensibles lorsque l'on sait que dans certains d'entre eux il a été possible de danser et de s'amuser sans qu'aucune règle soit respectée ! Là, les choses deviennent anxiogènes.
Les patrons de discothèque nous disent : « Faites-nous confiance, nous voulons être responsables à vos côtés, comme on a pu l'être par le passé en prenant d'autres mesures relatives au sida, à l'alcool au volant ou à l'alcoolisation des mineurs ! ». « Nous sommes responsables, ajoutent-ils, nous avons les moyens humains de faire respecter la règle, alors laissez-nous faire. Si on ne respecte pas les règles, alors, sanctionnez-nous et fermez nos établissements. » Le protocole, c'est simplement cela.