Vous auriez pu refuser, à la rigueur, la suppression de l'article 1er, en arguant qu'une sortie du dispositif en octobre serait trop rapide. Vous nous expliquez plutôt qu'un projet de loi nous sera présenté, visant à rendre pérennes certaines dispositions, mais que nous ne pourrions pas le voter avant janvier ? Soyons sérieux ! En réalité, comme l'a très bien dit mon collège Pascal Brindeau, vous voulez habituer les Français à subir des mesures de privation de liberté et organiser un transfert de pouvoir de l'Assemblée au Gouvernement.