Vous m'attribuez des propos que je n'ai pas tenus, madame la ministre déléguée. Je vous fais part d'un retour qui m'est parvenu. Je ne suis pas moi-même médecin et j'en suis désolé, mais les membres de la représentation nationale ont vocation à exprimer la voix du peuple et son ressenti vis-à-vis des textes que vous leur soumettez.
Vous ne m'avez pas répondu sur la responsabilité que vous faites peser sur la CME en la chargeant d'autoriser ces protocoles. C'est pourtant un point majeur. Vous mettez en valeur les infirmiers et les aides-soignants qui seraient amenés à intervenir. Je loue leurs qualités et je peux témoigner du fait qu'ils ont reçu une formation très pertinente. Néanmoins, la responsabilité que vous confiez à la CME constitue à mon sens une question de principe, qui mérite d'être examinée de plus près.