J'ai bien compris que ce projet de loi visait à accélérer et à simplifier. Mais on ne peut, au nom de ces objectifs, s'asseoir sur les libertés fondamentales de chacun.
D'autre part, vous avez donné l'exemple, très bien choisi, des toxicomanes. Cependant, pour pallier les manquements dont souffre une minorité, on ne peut s'asseoir sur les libertés ni sur la nécessité de soumettre au consentement des intéressés le partage des données médicales personnelles. Ce n'est pas parce qu'une règle est nécessaire pour 0,001 % des Français qu'elle doit forcément s'appliquer à tous les autres.