Il vise à améliorer l'information des familles sur l'offre d'accueil des jeunes enfants.
Dans ce domaine, en effet, les familles ne bénéficient pas aujourd'hui d'une information complète et fiable concernant les solutions disponibles autour d'elles. Or le taux de recours aux assistants maternels et aux crèches reste par endroits significativement inférieur à leur capacité d'accueil réelle. C'est pourquoi, en complément des efforts engagés pour développer l'offre d'accueil, nous proposons la création d'un service pris en charge par la CNAF, la Caisse nationale des allocations familiales, qui facilitera la vie des parents en les mettant en relation avec les crèches et assistants maternels susceptibles de répondre à leurs besoins.
Cet amendement a fait l'objet d'échanges approfondis entre Adrien Taquet, secrétaire d'État chargé de la protection de l'enfance – qui est d'ailleurs intervenu en commission – et les professionnels concernés, notamment les représentants des assistants maternels, en vue de concilier plusieurs exigences : information des familles, respect de la vie privée des professionnels et caractère proportionné des conséquences du non-respect de ces nouvelles obligations.
À cet égard, le dispositif proposé est équilibré : il prévoit que l'adresse exacte des professionnels ne sera pas publiée et que le manquement à l'obligation de renseignement des disponibilités ne pourra pas constituer à lui seul un motif de retrait de l'agrément.