En complément de l'argumentaire de ma collègue Brigitte Kuster, je veux vous dire, madame la ministre déléguée, que la simplification ne peut pas se faire au détriment des futurs conducteurs. La réalisation d'une évaluation initiale à distance conduira, soit à une sous-évaluation des besoins, et donc à un échec et à la nécessité d'heures de formation supplémentaires, soit à une sur-évaluation.
Je vois que mes propos font réagir certains d'entre vous, chers collègues. Mais cette sur-évaluation conduira à un surcoût préjudiciable pour les apprenants. Or notre rôle est de défendre les consommateurs.
Avec cette évaluation initiale à distance, il existe par ailleurs des risques de fraude. J'ajoute, enfin, que les écoles de conduite en ligne ont tout à fait la possibilité de réaliser l'évaluation initiale dans le véhicule. Il est très important, selon moi, qu'elle ait lieu en présentiel.