Seules, parce que l'État n'est plus là. Le Président est parti en guerre contre un virus, paraît-il, mais il a capitulé face à la misère. Non, vous n'êtes plus là : moins de 1 % des 100 milliards du plan de relance est consacré au soutien aux personnes pauvres et précaires. Il aurait pourtant suffi de 7 milliards d'euros pour éradiquer la grande pauvreté, pour que la solidarité ne soit pas qu'un mot. Aussi je vous demande de prendre position sur les premières mesures concrètes que je vais vous présenter.
Je pense à notre jeunesse à genoux. Pour qu'elle puisse rester debout, on pourrait ouvrir le RSA – revenu de solidarité active – aux 18-25 ans, ou recruter 300 000 emplois jeunes au SMIC.