Madame la ministre déléguée chargée de l'autonomie, on ne peut que déplorer que les soignants de la fonction publique territoriale soient oubliés par les politiques actuelles.
Alors qu'ils doivent déjà passer des concours régionaux, sur titres, qui n'ont rien à voir avec leur métier, et que le nombre de postes qui leur est ouvert est en totale inadéquation avec le nombre de postes vacants, ce qui entrave la titularisation et la fidélisation des agents, ils sont l'objet d'une forte discrimination salariale.
La différence de salaire avec la fonction publique hospitalière s'élève à environ 350 euros par mois pour une infirmière titulaire, et peut monter jusqu'à 450 euros par mois pour les auxiliaires de soins. Cette situation absurde crée un cercle vicieux, le travail dégradé entraînant une hémorragie du personnel dans les EHPAD de la fonction publique territoriale.
Mes questions sont simples : que comptez-vous faire pour simplifier l'accès aux métiers de la santé de la fonction publique territoriale, afin de la rendre plus attractive, et d'en revaloriser les salaires ?
Je voulais aussi vous interpeller, plus largement, sur ces autres oubliés du Ségur de la santé que sont les services de soins infirmiers à domicile – SSIAD – et les professions du secteur du handicap.