Oui, le loup est revenu, et nous devons nous y habituer.
Vous avez raison, on ne peut pas laisser les éleveurs tout seuls. Pour résoudre ce problème, l'État a pris des engagements, notamment avec le plan loup, ainsi qu'avec le soutien aux éleveurs de la brigade grands prédateurs de l'Office français de la biodiversité – OFB – , qui vient leur prêter main-forte sur le terrain.
Concernant la situation particulière de la Saône-et-Loire, le préfet m'a fait remonter les attaques survenues ces derniers mois. Nous travaillons pour soulager les éleveurs dans le désarroi. L'ensemble des mesures d'effarouchement n'ont pas été suffisantes ; nous avons donc décidé d'autoriser un tir de prélèvement pour ce loup, comme le préfet coordinateur l'a annoncé. De tels tirs sont possibles en dernier recours, comme c'est ici le cas.
Plus largement, je serai vigilante à ce que nous appliquions nous-mêmes, sur le terrain, ce que nous demandons aux autres ailleurs. Nous défendons par exemple, au niveau international, la protection de l'éléphant d'Afrique, qui commet d'énormes dégâts sur les cultures. Nous ne pouvons pas tenir ce discours si nous-mêmes ne réussissons pas à gérer la coexistence avec la faune sauvage.
Le 12/10/2020 à 13:30, Laïc1 a dit :
Elle n'était plus là cette faune sauvage et nuisible, qui l'a réintroduite ?
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