Ma question, à laquelle j'associe mes collègues mosellans, notamment Hélène Zannier et Christophe Arend, s'adresse à Mme la ministre déléguée chargée de l'industrie.
En annonçant subitement, le 3 juillet dernier, la vente de son site de production de voitures Smart à Hambach, le groupe Daimler a plongé dans l'incertitude tous ses salariés et leurs familles, tout le site et tout le bassin d'emploi qui en dépend. Ce sont 1 500 femmes et hommes, dont plusieurs centaines de sous-traitants, qui y travaillent tous les jours. Leurs compétences de haut niveau font la renommée de Smartville, l'un des centres de production automobile les plus modernes, symbole de la réussite de la coopération franco-allemande, vitrine industrielle de la Moselle et du savoir-faire français.
Madame la ministre déléguée, vous vous êtes immédiatement mobilisée, avec vos équipes. Dès juillet, vous êtes venue à la rencontre des salariés et des élus, avec un seul objectif : le maintien de l'emploi, y compris pour les sous-traitants, et donc la recherche d'un repreneur avec un projet industriel solide. Je tiens à saluer votre mobilisation constante et l'énergie que vous déployez pour que le site, et surtout les 1 500 femmes et hommes qui y oeuvrent, aient un avenir. Je remercie le maire de Hambach et le président de la communauté d'agglomération pour leur appui auprès de la population locale. Je continuerai, avec mes collègues et les élus locaux, à relayer les préoccupations des salariés dans l'esprit collectif et transpartisan qui nous anime.
Je tiens surtout à rendre hommage aux salariés et à leurs représentants syndicaux, qui ont eu dès le début l'intelligence collective de former une intersyndicale solidaire. Ils ont su revendiquer dans la dignité, sans jamais mettre le site en péril. C'est aussi grâce à leur action que des solutions sont aujourd'hui possibles.
Madame la ministre déléguée, pouvez-vous faire le point sur l'avenir du site d'Hambach, à la suite de notre réunion de ce matin ?