La question est très sensible, et le dossier est compliqué et grave. À l'époque, je m'étais abstenu. J'avais laissé passer cette proposition de loi, considérant que les produits phytosanitaires, et tout particulièrement l'usage des néonicotinoïdes, soulevaient un problème. De fait, j'étais déjà sensibilisé au problème de la pollinisation et au travail réalisé par les apiculteurs, ainsi qu'à la fragilité de la biodiversité dans le monde et en France. Nous voici aujourd'hui confrontés à la dure réalité du terrain – et Mme Pompili avec nous.