Intervention de Muriel Ressiguier

Séance en hémicycle du mardi 6 octobre 2020 à 15h00
Encadrement de l'image des enfants sur les plateformes en ligne — Article 3

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMuriel Ressiguier :

Je pense à la fois à l'enfant sujet de la vidéo et à l'enfant qui la regarde. La publicité a un effet nocif, hélas, sur l'un comme sur l'autre. Vous savez ce que je pense des chartes, monsieur le rapporteur : elles ne sont pas assez coercitives ; vous n'avez pas réussi à me convaincre à ce sujet, et réciproquement.

Je souhaite que nous poursuivions la discussion. Comme souvent, on s'attache à un cas particulier, en l'espèce celui des pratiques dans le sport amateur. Nous pourrions réfléchir ensemble à des exceptions à l'interdiction.

En tout cas, nous sommes d'accord, je crois, sur le fait que la publicité est nocive et représente un danger psychologique pour les enfants, outre qu'ils y sont utilisés à des fins commerciales. Peut-être voterez-vous, dès lors, notre amendement de repli ?

1 commentaire :

Le 12/10/2020 à 14:07, Laïc1 a dit :

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Des publicités peuvent être utilisées pour faire du prosélytisme religieux. Par exemple, pour le cas d'une publicité pour une nourriture hallal, avec hallal écrit en gros sur l'affiche : des enfants qui la voient peuvent croire que c'est de la publicité pour l'islam. Ainsi une de mes filles s'indignait récemment qu'une telle publicité soit juste à côté d'une aumônerie catholique... (pour moi je n'avais même pas vu l'affiche avant qu'elle ne m'en parle).

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