Il s'agit d'un amendement de repli, qui vise à ce que les contenus vidéo comportant un placement de produit soient identifiés par un signe visuel distinctif.
Le projet de loi relatif à la communication audiovisuelle et à la souveraineté culturelle à l'ère numérique prévoyait d'ailleurs de remédier au problème : son article 52 précisait que les fournisseurs de plateformes de partage de vidéos « informent clairement les utilisateurs de l'existence de ces communications commerciales au sein des programmes et des vidéos créées par les utilisateurs ».
Il est indispensable de permettre la distinction entre ce qui relève du divertissement et ce qui relève du contenu publicitaire et marchand. Nous l'avons rappelé à plusieurs reprises, l'enfant ne différencie pas, de manière innée, le réel du virtuel. Selon l'association Résistance à l'agression publicitaire, les jeunes enfants ne sont pas équipés pour comprendre l'intention persuasive de la publicité. D'ailleurs, tout est fait pour qu'ils ne puissent pas faire la distinction, les personnages du dessin animé se retrouvant dans la publicité.
L'apparition d'un signe distinctif identique à celui qui est imposé dans les programmes télévisés permettrait au moins de clarifier l'intention publicitaire du message.
Le 12/10/2020 à 14:18, Laïc1 a dit :
L'enfant, tout dépend jusqu'à quel âge vous comprenez l'enfance.
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