Par cet amendement, je souhaite compléter l'article 1er par la phrase suivante : « Ce processus se fait en considération des modalités optimales d'accueil, de conservation et de présentation au public des oeuvres concernées offertes par la République du Bénin. » Lors de nos travaux en commission, j'avais déjà tenté, vous vous en rappelez certainement, monsieur le rapporteur, d'introduire l'idée, très chère aux musées et à toutes les parties prenantes françaises, que le processus de restitution avait lieu précisément car les modalités d'accueil, de conservation et de présentation étaient, ou seraient, particulièrement bonnes dans les deux pays concernés par le projet de loi.
Il me semble important de reconnaître qu'un immense travail a été accompli, auquel d'ailleurs le ministère de la culture de la République française et les musées français ont pris et continuent de prendre toute leur part. C'est également le cas de l'Agence française de développement en ce qui concerne le futur musée au Bénin. Il convient donc de stipuler dans le projet de loi que ce processus intervient, car l'on considère que les conditions optimales sont offertes par les deux pays destinataires, en l'occurrence la République du Bénin pour ce qui concerne l'article 1er.
Loin de moi l'idée d'introduire une quelconque conditionnalité ou d'adopter une attitude condescendante – ce qui m'avait d'ailleurs été opposé en commission. Il s'agit simplement d'acter le fait qu'un grand travail a été accompli de part et d'autre, particulièrement par la République du Bénin, afin que les vingt-six oeuvres restituées soient accueillies dans les meilleures conditions.