Plutôt que ces pratiques particulières, c'est selon moi un état d'esprit général, nourri d'anthropomorphisme et d'intolérance, qui, loin de constituer un progrès, apparaît au contraire comme une dérive dangereuse et, je le crois, absurde, dans notre rapport aux animaux et à la nature.
Cela étant dit, nous partageons l'objectif de réduction des souffrances animales dès qu'elle est possible. D'une manière générale, nous soutenons une transition douce, reposant sur la conciliation et non sur de brutales injonctions. C'est ainsi que l'interdiction d'exploiter tout bâtiment ne garantissant pas aux animaux un accès au plein air ne peut emporter notre adhésion car elle mettrait à mal de nombreux éleveurs.
On ne saurait être exigeant sur la transformation de notre agriculture en un modèle vertueux sans apporter les mesures nécessaires de soutien au monde agricole. Beaucoup a été fait par les éleveurs eux-mêmes ainsi que par les filières agricoles, qui ont su se mobiliser au cours des derniers mois et des dernières années contre la souffrance animale, notamment par le biais de leurs plans de filières respectifs. Nos filières ont déjà parcouru un long chemin.
Telle est la position de mon groupe sur ce texte qui a au moins le mérite d'interroger notre rapport aux animaux.
Le 04/12/2020 à 09:48, MARAIS isabelle a dit :
Votre soutien à la chasse à courre est déplorable . Vous n'avez visiblement pas compris que les défenseurs des animaux s'élèvent contre la barbarie. Les animaux sont des êtres sensibles. Comment pouvez vous ignorez la souffrance animale? Avec le Modem vous devriez avoir une position claire sur le sujet car en ce qui me concerne, la position de votre parti sera déterminante dans le choix électoral.
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