Je suis député d'une circonscription rurale où, hier soir, alors que je faisais un aller-retour entre l'Assemblée nationale et Fougères, dans ma circonscription, un éleveur de lapins m'a appelé vers vingt et une heures pour me dire son inquiétude.
Au cours de nos échanges, je souhaite, cher Cédric, que nous ayons un débat aussi constructif qu'en commission, grâce aux travaux de laquelle nous pourrons nous concentrer, avec méthode, sur deux sujets d'ailleurs cités dans votre propos liminaire, et à propos desquels vous avez manifesté le souhait de voir aboutir la proposition de loi : la fin de la détention des animaux sauvages dans les cirques itinérants – j'y souscris, comme une partie de mon groupe – et l'arrêt de l'élevage des visons d'Amérique pour leur fourrure – sur ce point aussi, une bonne partie du groupe UDI-I vous rejoint.
Nous ne vous encombrerons avec nos amendements : notre groupe n'en a déposé que trois. Je regarde Aurore Bergé, qui m'a demandé de faire court ; j'ai cinq minutes et, j'y insiste, nous n'avons que trois amendements, déposés par Sophie Auconie, relatifs aux zoos, dont nous considérons qu'ils ont une mission pédagogique. Ils peuvent aussi avoir, dans certains cas, lorsqu'un véritable partenariat est noué avec l'État, une mission de conservation de certaines espèces et de préservation de la biodiversité.