Qui, sur ces bancs, n'a pas été choqué par les images révélant des pratiques inacceptables – bien que minoritaires – des conditions d'abattage de bétail dans certains établissements, en infraction manifeste avec la réglementation actuelle ? Qui, sur ces bancs, n'a pas été interpellé par les pro- et les anti-chasse ? Ces événements et faits divers ont contribué à mettre à l'agenda politique la question de la maltraitance animale, et c'est une bonne chose. Cela a abouti à la procédure de référendum d'initiative partagée, qui a donné de la visibilité à des causes fort diverses : interdiction de l'élevage intensif, de la chasse à courre, du déterrage et des chasses traditionnelles ou encore des spectacles avec des animaux sauvages. Ces causes forment l'architecture – si l'on peut dire – du texte initial de cette proposition de loi.
Notre mandat nous impose, à nous, législateurs, de prendre de la hauteur