Ne vous y trompez pas : la question du bien-être animal est centrale et j'estime que respecter les animaux n'est pas antinomique avec le fait d'accepter leur mort. Je pense toutefois que cette question existentielle réclame plus que des mesures ponctuelles qui ne s'inscrivent pas dans un projet global. Cher Cédric, je le dis de façon directe : nous avons besoin d'un projet global avec une finalité claire ; et claire, la finalité du présent texte ne l'est pas. L'absence de projet de société, chez vous, laisse le champ libre à d'autres, dont la volonté de nous sortir d'une société historique pour nous lancer dans un autre projet, le végétarisme, doit nous interpeller.