… mais aussi d'une certaine verticalité, d'une anthropologie, d'une racine spirituelle qui dise ce qu'est le « nous » de l'humanité et du vivant, dans une zoologie parfaitement établie, où chaque chose est à sa place.
En tant que politiques, notre responsabilité est de faire preuve de discernement. Nous devons nous méfier du sentimentalisme. Celui-ci peut être porteur d'une barbarie ; il peut faire l'objet de toutes les manipulations de puissances occultes, dont les objectifs ne sont pas ceux de notre projet de civilisation et d'humanité. Nous devons faire preuve d'un immense discernement, car qui fait l'ange fait la bête, et derrière l'expression du sentiment, il peut y avoir des forces obscures qui nous éloignent des lumières et de nos sources spirituelles. Ce qui est en jeu, c'est la frontière entre le respect du vivant, constitutif de notre humanité, et son culte qui ramènerait l'être humain, par réciprocité, à sa propre animalité.