… qui auraient certainement provoqué de graves remous.
Les temps ont changé. Autrefois, présenter au public un animal sauvage, un singe savant ou bien un ours acrobate était, outre la curiosité que cela suscitait chez le spectateur, la démonstration – qui paraît aujourd'hui sûrement anachronique – de la supériorité de l'homme sur le règne animal. La connaissance de la faune sauvage, la circulation des informations, le développement d'internet et le rétrécissement du monde qu'ils entraînent ont une conséquence : le ressenti de l'opinion publique évolue vers une plus grande attention à l'environnement naturel des animaux sauvages.
Alors, faut-il accompagner ces changements ? Bien sûr que oui. Faut-il le faire avec brutalité ? Je ne le crois pas. C'est parce que nous sommes des humains que nous sommes capables de réfléchir à la souffrance animale, mais vouloir faire de l'homme un animal comme un autre – voire, pour certains, un prédateur à éliminer – est une outrance.