Je parle bien sûr de l'antispécisme, qui est à l'origine de comportements violents et intolérants tels que l'attaque de boucheries ou le saccage d'élevages. Le ministère de l'intérieur a recensé 1 000 actions antispécistes en 2019 : tags, dégradation de matériel agricole, agressions de commerçants et même apologie du terrorisme.
Pour éviter ces dérives, je crois qu'il faut être exemplaire dans la punition des auteurs de ces violences tout comme il faut l'être pour les mauvais traitements infligés aux animaux. Il faut aussi dénoncer les outrances de certains discours militants qui assimilent l'élevage en batterie au système concentrationnaire et mettre un terme à cette espèce de suspicion récurrente de maltraitance qui pèse sur nos agriculteurs et qui est une grande violence à leur égard.