Une fois de plus, le débat doit rester serein.
On s'étonne en revanche que le texte fasse l'impasse sur une maltraitance massive plus que jamais à l'oeuvre : l'abattage rituel d'animaux sans étourdissement préalable.
En effet, le texte a complètement occulté cette pratique, qui doit disparaître des abattoirs. De même, il faut mettre fin à l'abattage clandestin, qui néglige cette précaution élémentaire évitant à l'animal de souffrir. Outre des préoccupations d'ordre sanitaire, c'est là une recommandation unanime des vétérinaires, qui considèrent que la privation de conscience de l'animal est la seule solution pour éviter la douleur.
Enfin, je ne peux achever mon propos sans évoquer un phénomène inquiétant, dont on ignore toujours l'origine : la mutilation des chevaux. Plus de 200 enquêtes sont en cours, mais aucun élément définitif n'a permis d'identifier les coupables ni de comprendre leurs motivations. Élu dans un département où l'élevage de chevaux, particulièrement de ceux de Camargue, est important, je tiens à assurer de mon soutien les propriétaires et les éleveurs, qui vivent désormais dans la peur de voir leurs bêtes mutilées ou tuées, et je souhaite que la justice oeuvre avec la plus grande célérité et la plus grande sévérité.
Le 13/10/2020 à 10:09, Laïc1 a dit :
"On s'étonne en revanche que le texte fasse l'impasse sur une maltraitance massive plus que jamais à l'oeuvre : l'abattage rituel d'animaux sans étourdissement préalable."
Depuis le temps, on ne s'étonne même plus. Pourtant les préfets vont pouvoir interdire les doubles menus religieux, il y a du progrès. La prochaine étape, c'est l'interdiction de l'abattage rituel, car on ne peut pas penser réduire le communautarisme sans aborder le sujet . En plus, comment peut-on oser parler du bien être animal à l'assemblée sans parler de l'abattage rituel ? Ils en deviennent ridicules.
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui