Nous touchons là à une réflexion que je me fais très régulièrement, en tant que secrétaire d'État chargée de la biodiversité. Quand les sujets sont très transversaux – comme c'est le cas, vous l'avez tous souligné, avec cette proposition de loi qui concerne de nombreuses thématiques et secteurs d'activité – , quand ils relèvent de différentes lignes budgétaires et de différents ministères, il faut conserver une forme de souplesse, sachant que des moyens financiers ont déjà été prévus.
La ministre de la transition écologique a annoncé la semaine dernière une enveloppe minimale de 8 millions d'euros pour le bien-être de la faune sauvage captive ; de même, 250 millions d'euros des crédits prévus dans le plan de relance pourront financer l'amélioration des équipements dans les élevages et les abattoirs. D'autres fonds pourront être dégagés dans les crédits destinés à la reconversion des acteurs des filières affectées par les mesures dont nous débattons. Le financement passera donc par différentes lignes budgétaires, et concernera différents ministères. Gardons cette souplesse. Avis défavorable.