Il y a 170 ans, la première loi sur le bien-être animal était votée ici. Le général de Grammont, bonapartiste, a présenté une proposition de loi pour lutter contre la violence faite aux chevaux, soutenue de façon inattendue par la gauche, en la personne de Victor Schoelcher – ce n'était pas anodin. C'était une alliance transpartisane inattendue, dans un contexte très agité – il est très intéressant de relire les débats. À l'époque, cette alliance avait permis de faire voter, ici même, la première loi sur le bien-être animal. Ces dernières heures, en écoutant les débats, j'ai regretté que nous n'ayons pas retrouvé cet état d'esprit de 1850, qui avait permis à des députés de discuter entre eux.