Au lieu des 249 millions prévus pour l'année 2021, elles garderont 349 millions d'euros de taxes affectées, afin de faire face à la situation financière tendue dans laquelle elles évoluent. Nous limiterons à 50 millions d'euros la baisse du plafond de taxe affectée en 2022. Ces deux avancées permettront aux CCI de voir l'avenir avec confiance. En échange, elles se sont engagées à sensibiliser 200 000 entreprises aux enjeux des transitions écologique et numérique, et à poursuivre la modernisation et la réorganisation de leur réseau – nous y veillerons.
Améliorer la compétitivité de nos entreprises, c'est aussi baisser les impôts de production. Nous allons les diminuer de 10 milliards d'euros à partir du 1er janvier 2021. Je le dis en toute transparence : nous ne conditionnerons pas cette baisse d'impôts, tout simplement parce que nous ne faisons que rétablir l'équité fiscale entre la France et les autres pays de l'Union européenne. Les impôts de production sont sept fois plus élevés en France qu'en Allemagne et deux fois plus élevés que la moyenne des pays de l'Union européenne : il faut savoir ce que nous voulons ! Si nous voulons réussir la relocalisation industrielle, ouvrir de nouvelles usines et créer de nouveaux postes pour les ouvriers, il faut engager, sans délai, la baisse des impôts de production en France. C'est ce que fait la majorité.
La France demeure le pays de l'OCDE dans lequel les prélèvements obligatoires sont les plus élevés.