Ce budget est l'illustration des questions que vous n'avez pas résolues ou auxquelles vous n'avez pas voulu répondre : économie ou santé ? Réforme ou absence de réforme ? Centralisation ou décentralisation ?
Venons-en, plus concrètement, au plan France relance. Comme je l'ai indiqué, je voterai les crédits de la mission « Plan de relance », soit 36 milliards d'autorisations d'engagement, de même que nous avons voté les trois projets de loi de finances rectificative.
La phase d'urgence est suivie d'une phase de relance, vous procédez dans le bon ordre. Mais vous confondez les choses, sciemment, en donnant au plan de relance un aspect assez foisonnant. Ce plan de relance est un peu un outil de communication : de manière habile, vous donnez l'impression que vous allez mettre sur la table, cet automne, 100 milliards d'argent frais pour relancer notre économie. Or cela relève de l'abus de langage !