Sans surprise, le groupe Agir ensemble ne votera pas la motion de rejet préalable. Comme l'ont dit les ministres et le rapporteur général, ce projet de loi de finances est bien trop important pour nous priver d'un débat. Députés de la majorité comme de l'opposition, nous avons l'obligation de faire de la relance un succès. Les attentes sont nombreuses et le temps presse. Au cours des prochaines semaines, nous allons débattre de la première puis de la seconde partie du PLF, et je ne doute pas que nos débats permettront d'enrichir, voire de corriger, les dispositions du texte qui nous a été transmis par le Gouvernement.
En l'état, le PLF nous semble être un texte solide et équilibré. La baisse des impôts de production est une mesure majeure qui redonnera des marges de manoeuvre aux entreprises. Tout le monde s'accorde à dire, depuis des années, que les impôts de production grèvent considérablement la compétitivité de notre industrie. Ce gouvernement est le premier à les baisser dans ces proportions, ce qui doit être souligné et salué.
Outre la baisse des impôts de production, la première partie du PLF contient des mesures bienvenues. Je ne peux pas les citer toutes mais je pense, par exemple, aux dispositifs visant à soutenir la trésorerie des entreprises, ou à la rationalisation de la fiscalité par la poursuite de la suppression des petites taxes et des petites niches fiscales inefficientes. Je pense également au crédit d'impôt pour l'installation de systèmes de charge des véhicules électriques destinés aux ménages français.
Bien sûr, le texte est perfectible, et c'est précisément pour cela que nous voterons contre la motion de rejet préalable. Nous devons travailler le texte en séance pour doter le pays des outils nécessaires à la crise que nous traversons.