Le contexte dans lequel s'inscrit ce plan de relance a de quoi donner le vertige : le décrochage du produit intérieur brut est estimé à 10 %, ce qui constitue la pire récession que le pays ait connu depuis la seconde guerre mondiale ; le déficit public est d'environ 10 %, lui aussi ; la dette publique doit atteindre 117 % de PIB à la fin de l'année.
Je salue l'extraordinaire réactivité du Gouvernement et de l'administration, depuis le printemps, qui a permis d'amortir le choc. Des millions de salariés ont pu bénéficier de l'activité partielle et donc maintenir leur pouvoir d'achat. Plus de 500 000 entreprises, notamment les plus petites, ont bénéficié des prêts garantis par l'État. Plus d'un 1,5 million de travailleurs indépendants ont bénéficié du fonds de solidarité. C'est ainsi que le patrimoine entrepreneurial de la France a été préservé.
Nous saluons les décisions prises ces derniers jours de prolonger et d'élargir l'accès aux dispositifs de soutien, qui témoignent une nouvelle fois de la volonté de la majorité et du Gouvernement de répondre à la détresse des secteurs de la première ligne, alors que l'épidémie repart.
Après le sauvetage vient le temps de la relance. Le plan France relance est un bouclier anti-licenciement, …