Alors que les Français et les salariés avaient peur, jusque-là, de perdre leur emploi, voilà que ce premier ministre de rêve annonçait que personne ne resterait sur le carreau et que la nation tout entière était solidaire, pour de vrai. Écoutez ça : ce gouvernement décidait d'instaurer un système tout à fait révolutionnaire, innovant, garantissant à chacun un emploi ou une formation sans perte de salaire. C'était une première dans toute l'Europe ! Sur la même base que la création de la sécurité sociale en 1945, l'État et les employeurs se mettaient autour de la table et se mobilisaient pour sécuriser les parcours professionnels, depuis l'école jusqu'à la retraite, avec un vrai salaire permettant à chacun de vivre dignement, avec un travail, des périodes de formation ouvrant droit à des qualifications nouvelles dans la même filière ou pas, ouvrant droit, aussi, à la mobilité, mais toujours dans la sécurité.