… du moins s'agissant des derniers ajustements. Or nous sommes maintenant rendus à la mi-octobre, et, hélas, la crise sanitaire connaît un regain à la fois très marqué et très rapide. À observer les indicateurs, comme le taux de prévalence ou le taux de positivité, on peut même dire que les choses explosent, que les courbes sont exponentielles. Nous voyons donc les indices conjoncturels se dégrader, au point que les hypothèses sur lesquelles avait été fondé le projet de loi de finances sont désormais dépassées.
Ainsi, ce que je vous propose, avec cet amendement que je qualifierais de « modeste », c'est de tenir compte de cette dégradation en revoyant à la hausse le déficit conjoncturel de 0,2 point, ce qui ferait passer le solde de 6,7 à 6,9 %.