Les collègues qui ont déposé ces amendements posent une question de fond. En effet, nous débutons l'examen du projet de loi de finances dans un contexte sanitaire qui se dégrade chaque jour un peu plus et dont les conséquences économiques sont d'ores et déjà perceptibles dans de nombreux secteurs, y compris ceux qui, au cours de l'été, avaient nourri l'espoir de pouvoir se relever de la première phase. Les Français ont vu défiler des millions et des milliards d'euros de promesses, qui continuent de déferler, parce que vous avez fait le choix, que nous approuvons, de soutenir l'économie pour qu'elle ne s'effondre pas complètement. Or, en 2020, il a fallu à trois reprises que le Parlement vote des lois de finances rectificatives pour autoriser ces dépenses exceptionnelles, ce que nous avons fait.