Si nous ne l'avons pas maintenant, nous ne l'aurons jamais ! Cette semaine, nous allons discuter pendant des heures carrées sur l'opportunité d'appliquer le taux de TVA de 5,5 % à tout ce qui est possible et imaginable, alors qu'avec cet article liminaire, nous sommes au coeur du diagnostic à porter sur l'économie. Y passer dix minutes, ce n'est pas du luxe.
S'agissant du déficit structurel, c'est techno, je le reconnais – d'ailleurs, je l'ai déjà dit l'an dernier. J'ai déposé cet amendement plusieurs fois, y compris sous la précédente législature. Et j'ai effectivement écrit au commissaire européen.
La méthodologie de l'Union européenne a un avantage : elle est la même pour tous les États membres. Je la critique, monsieur Labaronne, vous avez raison : elle est critiquable, pour de nombreuses raisons. Mais elle nous permet de nous comparer, dans l'évolution du cycle, aux autres pays.
Dans cette année de crise, cela a peu de sens, j'en conviens. Mais pour 2018 et 2019, puis lorsque la reprise sera vraiment là, c'est vraiment intéressant.