Ces amendements posent des questions utiles. Les premiers portent sur le déficit de l'État – effectivement très dégradé en 2021, même s'il s'améliore grandement en 2021 par rapport à 2020. Nous en revenons finalement à la question de la trajectoire de rétablissement de nos finances publiques : ce sont des amendements politiques, pas des amendements techniques ! Nous devons, c'est vrai, montrer quelle pourra être cette trajectoire.
Pour moi, c'est clair : avec ce plan de relance, par l'investissement aux côtés du secteur économique, aux côtés des entreprises, le redressement de nos comptes publics doit passer par le relèvement le plus rapide et le plus puissant possible de la croissance. Nous devons tout mettre en oeuvre pour que la France retrouve la croissance la plus forte possible dès 2021. Nous tablons sur une reprise de 8 % en 2021, et ce doit être le cap que nous gardons en tête à chaque amendement, à chaque article que nous votons. C'est seulement de cette façon que nous dessinerons une trajectoire crédible de remboursement de notre endettement. C'est bien là l'enjeu ! Nous nous sommes endettés pour faire face à la crise, et il ne faut pas raconter autre chose : nous nous sommes endettés dans l'urgence, et pour la relance.