Le travail qui nous attend dans les mois qui viennent est double. Nous devrons sincériser la trajectoire des finances publiques sur la base des effets de la crise et de ce que nous en connaissons depuis quelques mois : cela a été dit, la loi de programmation des finances publiques pour les années 2018 à 2022 n'est plus conforme à la réalité, et nous avons une forme d'obligation, au moins morale, de la réviser. Cela impose aussi un travail de réflexion sur la nature même des indicateurs que nous retenons, ou en tout cas sur de nouvelles façons de mesurer les effets des politiques que nous menons. La question du cantonnement, qui a surgi dans le débat sur les finances publiques, nous y incite. Les ratios qui nous sont proposés trouveront très certainement leur place dans la discussion, sans qu'il soit nécessaire de les adopter dans ce PLF.
Nous nous attelons à ce travail. Demande de retrait, s'agissant d'amendements d'appel, et en vue de travaux futurs dont personne ne pourra s'exonérer.