L'article liminaire est important, puisqu'il fixe les hypothèses macroéconomiques retenues pour la construction du budget ; elles en constituent en quelque sorte le socle.
Les prévisions sont inquiétantes : le déficit prévu pour 2020 représentera 43 % des dépenses du budget, et celui prévu pour 2021 en représentera 34 %. Pour financer cet important déficit, on recourt à l'emprunt. Mais là où le bât blesse, c'est que la France emprunte pour financer non pas des dépenses d'investissement, mais des dépenses de fonctionnement. Or, si l'on peut comprendre que les Français empruntent pour acheter un véhicule ou un autre bien durable, on peut difficilement imaginer qu'ils le fassent pour aller au restaurant !