D'une part, vous ne voulez pas aborder les différents scénarios possibles. D'autre part, vous augmentez les dépenses de fonctionnement, outre les dépenses nécessaires pour faire face à la crise. Cette forme de laisser-aller vous obligera à un moment donné, si vous exercez encore à ce moment-là les responsabilités qui sont les vôtres, à vous poser la question de la fiscalité. Or il vaudrait mieux se la poser dès maintenant.
Quant au cantonnement d'une dette, nous savons ce que cela donne : la CADES – Caisse d'amortissement de la dette sociale – sera prolongée jusqu'en 2033, et plus si affinités ! Au demeurant, la Cour des comptes vient de vous indiquer qu'il faudrait transférer à la CADES non pas 136 milliards d'euros, mais 186 milliards.