Monsieur le rapporteur général, cela n'a pas grand-chose à voir. D'un côté, il y a le barème de l'impôt sur le revenu, au sujet duquel nous avons expliqué que, sans revalorisation, vous alliez rendre imposables des populations de classe moyenne ou de classe populaire ; de l'autre, il y a ce que Mme Guion-Firmin vous propose, et qui appelle une réponse de fond. L'amendement vise à prendre en compte l'augmentation des frais professionnels subie par certains Français qui ont dû effectuer des achats supplémentaires, en portant le taux de la déduction d'impôt correspondante de 10 à 15 %.
Ce n'est pas là une question de dogme. Il s'agit de savoir si vous êtes d'accord, sur le fond, avec le diagnostic posé par ma collègue. Pensez-vous, oui ou non, que les frais professionnels aient augmenté pour une certaine catégorie de Français ? Soit vous le niez, et nous pouvons en discuter – peut-être que le diagnostic est faux – , soit vous êtes d'accord avec elle, et il faut alors expliquer pourquoi vous n'en tirez pas la conséquence logique, d'autant qu'en conservant le plafond actuel, ma collègue en limite l'impact budgétaire.