Quant à cette série d'amendements sur le quotient familial, faites attention. J'ai fait quelques simulations avec LexImpact pour évaluer leurs effets – cela fera plaisir à notre collègue Jean-Noël Barrot. Seules les familles avec trois enfants et un revenu mensuel d'au moins 7 000 euros bénéficieraient du dispositif, qui ne concernerait donc que les catégories plutôt aisées de la population. Ce n'est pas la priorité, durant cette crise.
Par ailleurs, madame Louwagie, vous avez raison, le confinement a créé des charges supplémentaires pour un certain nombre de familles. C'est précisément pour cela que, dans la deuxième loi de finances rectificative pour 2020, nous avons voté une autorisation d'engagement de 890 millions d'euros à destination des familles les plus précaires, qui dont dû nourrir leurs enfants à la maison, quand d'habitude ceux-ci pouvaient manger dans des cantines à tarification sociale. Nous avons donc bien aidé les familles pendant le confinement, mais c'étaient les plus pauvres. C'était, je crois, le choix à faire. Avis défavorable.