Mais de grâce, alors que la deuxième vague est là, ne faisons pas croire qu'on peut recruter ou former des anesthésistes réanimateurs en trois mois – pas plus que des infirmières ! Les mesures que nous avons prises provoqueront des résultats dans le long terme. Nous devons muscler nos dispositifs concernant les heures supplémentaires, et renforcer l'attractivité immédiate de ces métiers. Croyez en la mobilisation totale du Gouvernement pour faire face à la deuxième vague qui s'annonce ; elle se traduira non seulement par des mesures de prévention – même strictes – , que nous approuverons tous, mais aussi par des mesures structurelles visant à renforcer le système sanitaire français, qui le mérite amplement.