En revanche, décider de revenir à la situation antérieure reviendrait à rompre avec une politique de gauche et à vous positionner du côté droit.
Monsieur le rapporteur général, vous avez refusé de revenir sur la suppression de cette exonération avec un argument spécieux qui consiste à dire que toute proposition de dépense amène une dépense supplémentaire – c'est une tautologie – et serait malvenue si l'on veut faire des économies. Une telle vision limite la qualité de l'exercice collectif auquel nous nous livrons ici, car si nous ne pouvons plus augmenter une dépense en la compensant par une recette, sachant que nous sommes déjà très encadrés par l'article 40, il ne nous restera pas grand-chose. Ou alors il faudrait imposer aux parlementaires un plafond de ressources : nous aurions par exemple le droit de faire des propositions dans la limite de 3 millions d'euros ; mais alors le coût horaire des discussions dans l'hémicycle viendrait rapidement carotter cette réserve…
Bref, ce n'est pas une bonne manière de soutenir une politique nataliste, et votre argument est spécieux.
Le 21/10/2020 à 11:21, Laïc1 a dit :
Il y a une politique nataliste en France ? Une politique dénataliste, plutôt.
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui