Même avis, qui ne variera d'ailleurs pas pour les amendements suivant la même logique.
En appliquant les dispositions prévues par les amendements que nous venons d'examiner, nous porterions le plafond de l'exonération d'impôt sur le revenu à 75 000 ou 80 000 euros d'heures supplémentaires par an. Or le plafonnement à 5 000 euros couvre 95 % des heures supplémentaires effectuées dans notre pays : le seul effet de l'adoption de ces amendements serait donc, au mépris de toute progressivité, d'exonérer les heures supplémentaires de travailleurs dont les salaires sont déjà bien au-dessus de la moyenne.