Je voudrais insister sur notre volonté de récompenser celles et ceux qui se sont trouvés en première ligne face au covid-19 : les soignants et aides-soignants, ambulanciers, professions paramédicales, auxiliaires de vie, agents des services hospitaliers, infirmiers. Au cours du premier semestre 2020, ils ont multiplié les heures supplémentaires. Par conséquent, il importe de relever le plafond de l'exonération d'impôt sur le revenu de ces heures, qui ont déjà fait l'objet du décret du 11 juin 2020.
Ce relèvement se justifie d'autant plus que la direction générale de l'offre de soins, la DGOS, envisage de créer une indemnité correspondant aux congés payés qui n'ont pas été pris pour raisons de service. C'est vous dire si les heures supplémentaires, dans ces professions de santé, constituent une réalité essentielle. Sans revenir sur les controverses suscitées par la prime covid, je ne peux qu'encourager le Gouvernement à ne pas exclure du dispositif de la DGOS les agents des EHPAD, des services à domicile et des établissements prenant en charge des personnes en situation de handicap.