Dans le même esprit, dans la continuité logique des propos de Fabrice Brun, j'ajouterai que le secteur du bâtiment représente 2 millions d'emplois et 500 000 entreprises. Celles-ci ont subi un choc équivalent à celui d'une fermeture administrative : pour elles, il ne se passait plus rien.
Lorsqu'on les interroge aujourd'hui au sujet de leurs perspectives d'avenir, on constate que les dirigeants de ces entreprises prévoyaient une reprise à partir de septembre et jusqu'à la fin de l'année ; mais à compter de l'année prochaine, de nouveau, un trou d'air incroyable. Plutôt que de leur donner des moyens directs, il faut leur permettre de retrouver une activité, une forte activité.
Le dispositif que nous vous proposons par l'intermédiaire de ces amendements serait à même de relancer l'économie au profit de ces entreprises, dans le cadre de la rénovation énergétique, c'est-à-dire d'une priorité que vous affichez depuis longtemps. Pour cela, il faut seulement que les bailleurs qui s'engageront dans la rénovation énergétique puissent dépasser le plafond de 10 700 euros de déficit déductible.