Pour moi, le débat sur la demi-part des veufs et des veuves est clos. Rappelons d'abord qu'elle n'a pas été supprimée brutalement : les gouvernements ont procédé à une sortie en sifflet, sur plusieurs années – je pense que vous vous en souvenez, madame Dalloz. Et puis, cette décision répondait à une raison de fond, elle n'a pas été prise uniquement parce qu'il y avait une crise – nous n'allons, pas du reste, commencer à hiérarchiser les crises, car nous sommes en train d'en vivre une qui est particulièrement violente.
Cette demi-part correspondait à une situation qui n'est plus la même aujourd'hui. Son attribution venait compenser une charge pesant sur le revenu. Soumettre par la suite son versement à la condition d'avoir élevé un enfant pendant au moins cinq ans était plus conforme à la période actuelle.
Il faut soutenir les personnes isolées, particulièrement lorsqu'elles sont âgées, je suis entièrement d'accord avec vous sur ce point. Il existe plusieurs dispositifs à cette fin. Je ne vais pas vous rappeler ce que nous avons fait pour le minimum vieillesse, qui a été augmenté plus que sous n'importe quel autre quinquennat. Les mesures de soutien aux plus vulnérables, nous en avons pris.