… et nous y reviendrons dans la soirée – passent moins par des mesures fiscales que par des crédits budgétaires, qui apportent des solutions immédiates à court terme à ces problèmes. Peut-être ne sont-elles pas parfaites, et nous aurons l'occasion d'en discuter longuement à propos notamment du rapport spécial de M. Olivier Serva, mais pour ce qui est des réductions ou des crédits d'impôt, la fiscalité actuelle me semble être la bonne pour les outre-mer. Elle permet d'accélérer certains investissements. Nous avons hérité de ces dispositions depuis de nombreuses années, elles sont positives et nous devons les conserver sans les fragiliser.
En outre-mer comme en métropole, la meilleure réponse à la crise est vraiment le soutien à l'investissement local et aux ménages, plutôt que des mesures fiscales qui n'ont généralement d'effet que l'année n+1, voire n+2. Je demande donc le retrait de l'amendement, à défaut de quoi j'émettrai un avis défavorable. Je vous accorde cependant que nous avons besoin de parler de l'outre-mer au cours de cette séance.